César

Ce soldat réputé pour son laconisme est aussi l’auteur d’une oeuvre belliqueuse qu’un Gaulois ne saurait évoquer

sans tristesse. Comptant parmi les « quatre grands » historiens de la littérature romaine, il fut aussi grammairien à ses heures. Sa pensée comme ses méthodes nous sont connues par deux recueils de notes (commentarii), que Cicéron jugea « nus, simples, élégants, dépouillés de tout ornement oratoire ». Dans le De bello gallico, en sept livres, il retrace la campagne des Gaules qui mène à l’écrasement de Vercingétorix et veut faire croire que le pacificateur fut avant tout un libérateur. Foin de l’anecdote et du pittoresque, Jules ne connaît que la géographie, les rapports de force, la tactique… et les ressorts secrets de la bravoure.