- 448 pages
- 110 Illustration(s), Index, Bibliographie
- Livre broché
- 16.1 x 24 cm
- 110 illustrations
- Parution : 13/03/2015
- CLIL : 3385
- EAN13 : 9782251445090
- Code distributeur : 48792
La Mesure du temps dans l'Antiquité
Présentation
L'Antiquité est rarement regardée comme une période d’utilisation massive des instruments de mesure du temps. Ces derniers sont même souvent considérés comme sommaires, peu inventifs voire inexistants. Cet ouvrage fait, pour la première fois, la synthèse des données sur le sujet et remet en cause les idées reçues. Les instruments de mesure du temps faisaient partie intégrante des habitudes antiques : l’heure régissait de nombreux aspects de la vie quotidienne, tant privée que publique. L’épigraphie comme l’archéologie attestent de ce besoin particulier. Toute cité se devait de posséder plusieurs instruments publics, rudimentaires ou complexes et monumentaux. Tout propriétaire un tant soit peu fortuné devait disposer d’un cadran solaire dans son jardin. Ces instruments, plus que les horloges hydrauliques, constituaient la base de « l’horlogerie » antique. Avec de nombreuses typologies, le cadran solaire pouvait présenter des informations complexes.
Outil astronomique, pédagogique à l’origine, il est rapidement devenu un simple outil d’usage quotidien, perdant peu à peu ses spécificités scientifiques. En contrepartie, le cadran solaire s’est cependant chargé d’une dimension symbolique forte et encore ancrée dans nos mentalités modernes. Ce que nous devons à l’Antiquité en matière de mesure du temps dépasse peut-être les simples questions technologiques habituelles.
Jérôme Bonnin est docteur en archéologie romaine de l’Université de Lille 3. Il a soutenu sa thèse « Horologia Romana, recherches archéologiques sur les instruments de mesure du temps à l’époque romaine. Étude typologique, urbanistique et sociale » en 2012 et poursuit ses recherches sur le thème de la mesure du temps et de ses implications sociales dans l’Antiquité. Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet.
Presse
L'extraordinaire travail de Jérôme Bonnin montre, avec un luxe de détails et d'exemples précis, que ce problème était bien mieux résolu qu'on ne le pense...
Le Monde des Livres - 10/04/2015
Synthèse des données sur un sujet méconnu, ce livre est une aventure humaine.
Archéologia - 16/04/2015
La liste de la semaine: cadrans solaires de l’Antiquité
LesBellesLettres
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Biographies Contributeurs
Jérôme Bonnin
Jérôme Bonnin est docteur en archéologie romaine de l'Université de Lille 3. Il a soutenu sa thèse « Horologia Romana, recherches archéologiques sur les instruments de mesure du temps à l'époque romaine. Étude typologique, urbanistique et sociale » en 2012 et poursuit ses recherches sur le thème de la mesure du temps et de ses implications sociales dans l’Antiquité. Il est l’auteur de nombreux articles sur le sujet.
Table des matières
Abréviations
Avant propos
Remerciements
Introduction
I. Les origines de la mesure du temps dans l'antiquité
I.1. La philosophie du temps dans l'Antiquité
I.2. Se repérer dans le temps, les moyens mis en œuvre naturellement
I.2.1. Diviser l'année
I.2.2. Et diviser la journée
A. La division de la journée chez les Romains, de media nox à intempesta nox
B. L’observation de la nature, les repères architecturaux et les tables d’ombre
I.3. Genèse d’une technique
I.3.1. Les origines orientales. Premiers témoignages, premières techniques
A. La mesure du temps en Égypte ancienne. Égarements et réussites
B. Babylone et les débuts de l’astronomie
I.3.2. La Grèce classique et hellénistique. De l’outil astronomique à l’outil quotidien
A. Le problème de l’origine et de l’utilité du gnomon
B. Ωρα. Un terme équivoque
C. La clepsydre et les débuts de la mesure hydraulique du temps
I.4. Les horologia à Rome. Introduction, diffusion et idées reçues
I.4.1. La littérature latine sur les origines
A. Les sources littéraires conservées
B. Pline et la célèbre « erreur » du cadran de Catane
C. Le comitium : horloge ou simple repère temporel ?
I.4.2. Les premiers témoignages archéologiques
II. Définitions et typologies
II.1. Horologium, solarium, äροσκοπεEον... Étude du champ lexical de l’horloge
II.1.1. Le champ lexical de l’horloge en grec
A. L’horloge hydraulique
B. Le cadran solaire
II.1.2. Le champ lexical de l’horloge en latin
A. Des termes nombreux aux multiples significations
B. La gnomonique
II.1.3. Synthèse des termes utilisés en grec et en latin
II.2. Typologies et témoignages archéologiques, état de la question
II.2.1. Les instruments hydrauliques
A. Remarques préalables sur la clepsydre
B. Les horloges hydrauliques
II.2.2. Les cadrans solaires
A. Le mobilier archéologique
Le cadran hémisphérique
Le cadran sphérique ou de type sphérique
Le cadran sphérique à oeilleton
Le cadran conique ou de type conique
Le cadran conique à oeilleton
Le cadran cylindrique
Le cadran cylindrique incliné
Le cadran globulaire
Le cadran miniature
Le cadran plan horizontal
Le cadran plan vertical
Le cadran plan vertical déclinant
Le cadran plan vertical déclinant circulaire
Le cadran plan incliné
Le cadran à faces multiples
Le cadran plan vertical dièdre
Les cadrans portatifs
Cadran portatif de type I
Cadran portatif de type II
Cadran portatif de type III
Cadran portatif de type IV
Cadran portatif de type V
Cadran portatif de type VI
Cadran portatif de type VII
Les cadrans de type indéterminé
B. Ce qu’en disent les textes antiques
C. Proposition de typologie
L’hemicyclium excavatum ex quadrato ad enclimaque succisum
Le scaphe sive hemisphaerium
Le discus in planitia
L’arachne
Le plinthium sive lacunar
Les « πρ¿v τστοροËμενα » et « πρ¿v πAν κλEμα »
Le pelecinum
Le conus
La pharetra
Le conatum (ou cavatum) plinthium / engonaton
L’antiboreum
Les horologia pensilia et viatoria
III. Construction et analyse d’un cadran solaire antique
III.1. Éléments constitutifs
III.1.1. Matériaux et constantes générales
III.1.2. Décors spécifiques
A. Les représentations non figuratives
Les décors géométriques
Les décors végétaux
B. Les représentations figuratives
Les « personnages supports »
Les représentations maritimes
Les représentations mythologiques
III.2. Analyses gnomoniques et techniques de construction
III.2.1. Analyse gnomonique d’un cadran solaire antique, par Denis Savoie
A. Cadrans « sphériques »
Cadran sphérique à gnomon central
Cadran sphérique à gnomon non-central
Cadran sphérique à oeilleton zénithal
B. Cadrans coniques
C. Cadran horizontal
D. Cadran vertical
Cas d’un cadran plein Sud : D = 0°
Cas d’un cadran Sud-Ouest ou Sud-Est : D = ±45°
Cas d’un cadran plein Est ou plein Ouest : D = ±90°
E. Cadran de hauteur cylindrique
III.2.2. La question de la précision des cadrans solaires antiques
III.2.3. Techniques et lieux de construction
III.3. Faux amis et cadrans problématiques
III.3.1. Il suffit de quelques lignes... le cas des « faux cadrans solaires
»
III.3.2. Les objets problématiques : dans le bénéfice du doute
IV. Le temps individualisé et les horloges privées
IV.I. La place des horloges privées dans les cités romaines
IV.I.1. Posséder une horloge, un moyen de gérer sa vie publique
A. Une réalité souvent contestée
B. Avoir l’heure au quotidien. La question de l’emploi du temps
IV.1.2. Posséder une horloge, un luxe et une marque distinctive ?
A. L’horloge comme ornement de jardin
B. L’aviarium de Varron et la Domus Aurea
C. Pétrone et l’horloge du triclinium de Trimalcion
IV.2. Le cadran solaire, outil et instrument professionnel
IV.2.1. Le voyage et les horologia viatoria
IV.2.2. Les agrimensores et le repérage dans l’espace
V. le temps civique, administratif et sacré : les horloges publiques
V.1. Utilité sociale, juridique et administrative de l’horloge
V.1.1. Opleta solaria, des horloges pour quels usages ?
A. La place des horloges publiques dans les cités
Les horloges dans les thermes
Les horloges dans les gymnases et théâtres
Le cas des marchés : ponderarium, exagium, ζυγοστσιον... et horologium?
B. La mesure du temps et les institutions judiciaires
V.1.2. Un instrument administratif reflet d’une culture romaine
A. Une diffusion à l’échelle d’un empire
B. Donner une d’horloge : un cadeau empoisonné ?
C. Cassiodore et les horloges de Gundobad
V.2. L’horloge et la vie religieuse
V.2.1. Les horloges dans la religion « romaine »
V.2.2. Les instruments de mesure du temps dans le culte isiaque
V.2.3. Les cadrans solaires et la religion judaïque
V.3. Les horologia et l’organisation militaire
V.3.1. Des informations rares et confidentielles
V.3.2. Des utilisations plus bureaucratiques que tactiques
VI. « L’horloge comme élément de parure urbaine
VI.1. Monumentaliser et donner à voir, le cas des horloges «monumentales »
VI.1.1. Des éléments hors normes
A. Les instruments « classiques »
B. Le cadran plan horizontal de Timgad
C. Une autre erreur monumentale ? Le cadran de Lambèse
VI.1.2. Les attributions hypothétiques
VI.2. Deux cas exceptionnels : Athènes et Rome
VI.2.1. La tour des Vents d’Athènes
A. Les sources historiques
B. Les informations architecturales
C. Le contexte urbanistique
VI.2.2. La méridienne de Rome : un monument réinventé ?
A. Les données factuelles
B. La restitution d’Ed. Buchner et les problématiques symboliques
C. Le temps de la critique ; la méridienne restituée
VII. « Un symbole iconographique porteur de sens
VII.1. Formes, supports et caractéristiques des représentations iconographiques
VII.1.1. Une apparition tardive
VII.1.2. Des supports et des types iconographiques variés
VII.2. Un attribut urbanistique, philosophique et scientifique
VII.2.1. Le cadran solaire en tant qu’indicateur spatio-temporel
VII.2.2. Un attribut scientifique et philosophique
VII.2.3. Le cadran et la colonne
VII.3. L’horloge et le monde funéraire
VII.3.1. Introduction au problème de l’horloge comme memento mori
VII.3.2. Épigraphie et archéologie : l’horloge comme mobilier funéraire
VII.3.3. Représenter le temps qui passe
A. Les scènes à caractère philosophique
B. Les scènes à caractère mythologique
C. Les scènes de vie quotidienne et les scènes infantiles
D. Les scènes de banquets
E. Les scènes de voyage en voiture
F. Les scènes de salut aux défunts
G. Les scènes « diverses »
Conclusion
Bibliographie
Sources anciennes
I. Sources littéraires
II. Sources Épigraphiques
Indications abrégées sur les fiches citées dans le corps de texte
Index
I. Index des noms modernes
II. Index des noms antiques
III. Index géographique
Table des graphiques
Table des tableaux
Table des figures
Informations détaillée
- 448 pages
- 110 Illustration(s), Index, Bibliographie
- Livre broché
- 16.1 x 24 cm
- 110 illustrations
- Parution : 13/03/2015
- CLIL : 3385
- EAN13 : 9782251445090
- Code distributeur : 48792