L'Art culinaire

L'Art culinaire

Texte établi et traduit par : Jacques André

Présentation

Gavius Apicius, ami de Tibère est entré dans la légende impériale pour avoir porté la gloutonnerie à des extrêmes inouïs. L'auteur de L'Art Culinaire s’est fait connaître par ses extravagances culinaires en inventant des plats tels que le talon de chameau ou les langues de flamants, mais aussi par les dépenses somptuaires que nécessitaient ses festins. On raconte même que, dans l’obligation de restreindre son train de vie, il se serait empoisonné. Même si la version que nous possédons est sans doute largement postérieure à Apicius et daterait probablement des années 400, L’Art Culinaire, n’en constitue pas moins pour nous un précieux témoignage historique, tant sur les goûts de l’époque que sur les techniques de conservation des aliments.

La présente édition retrace brièvement la vie de celui qu’Isidore nommait «le premier ordonnateur de la cuisine» et propose une étude substantielle de la littérature grecque et latine. En effet, la littérature culinaire était dans l’Antiquité très développée avec des auteurs comme Chrysippe de Tyane, et liée à la diététique. La langue de ce texte tardif est ensuite analysée, tandis que l’histoire, complexe, est relatée en détail. Les testimonia, le plus souvent de Sénèque, précèdent le texte, complétés par les Extraits d’Apicius par Vinidarius. L’ouvrage est en outre enrichi d’un commentaire, d’un Index Nominum et Locorum, d’un Index Mensurarum et Ponderum, d’un Index plantarum, d’un Index Utensilium, ainsi que d’un Index Ciborum.

Biographies Contributeurs

Apicius

Gavius Apicius, ami de Tibère, est entré dans la légende impériale pour avoir porté la gloutonnerie à des extrêmes inouïs. L'auteur de L'Art Culinaire s’est fait connaître par ses extravagances culinaires en inventant des plats tels que le talon de chameau ou les langues de flamants, mais aussi par les dépenses somptuaires que nécessitaient ses festins. On raconte même que, dans l’obligation de restreindre son train de vie, il se serait empoisonné. Même si la version que nous possédons est sans doute largement postérieure à Apicius et daterait probablement des années 400, L’Art Culinaire, n’en constitue pas moins pour nous un précieux témoignage historique, tant sur les goûts de l’époque que sur les techniques de conservation des aliments.

Jacques André

Latiniste ; Agrégé de grammaire, docteur ès lettres ; Directeur d'études à l'École pratique des Hautes études (1954-1978), directeur de la Revue de philologie (1966-1980)

Table des matières

INTRODUCTION
Testimonia
Sigla

DE RE COQUINARIA
Livre I (§§ 1-41)
Livre II (§§ 42-65)
Livre III (§§ 66-124)
Livre IV (§§ 125-178)
Livre V (§§ 179-209)
Livre VI (§§ 210-251)
Livre VII (§§ 252-329)
Livre VIII (§§ 330-397)
Livre IX (§§ 398-433)
Livre X (§§ 434-468)

EXCERPTA

COMMENTAIRE

INDICES
I. Hominum et locorum
II. Mensarum et ponderum
III. Plantarum
IV. Vtensilium
V. Ciborum

Informations détaillée

Découvrez aussi

L'Art culinaire
Histoire romaine. Tome I : Livre I
Histoire romaine. Tome XXVII : Livre XXXVII
Histoire romaine. Tome XVIII : Livre XXVIII
Histoire romaine. Tome I : Livre I