Nuits antiques

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Temps du repos, des récits, de la sexualité, de l'ivresse et des plaisirs, la nuit est propice aux embuscades, aux conspirations, aux crimes, à la magie et aux initiations ésotériques. Elle dissimule les méfaits, mais révèle ce que le jour cache: le cosmos, les rêves et les cauchemars. On lui doit des savoirs essentiels à l'humanité comme l'astronomie, les calendriers, la météorologie, l'astrologie, ainsi que la science des rêves auxquels les Anciens attribuaient une valeur thérapeutique et oraculaire.

En plus de 120 textes, ce voyage au bout de la nuit antique explore la vie, les pratiques, le savoir et l'imaginaire nocturnes des Anciens. Il permet en retour de penser notre rapport au sommeil, à l'univers, au sacré, à la mort, mais aussi d'affronter nos parts d'ombre et d'en mesurer la fécondité.

Virginie Leroux est maître de conférences en littérature et civilisation latines à l'Université de Reims et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Elle a édité les Juvenilia de l’humaniste Marc-Antoine de Muret (2009), dirigé un recueil d'articles sur La mythologie classique dans la littérature néo-latine (2011) et co-dirigé deux volumes collectifs sur les visages contradictoires du sommeil (Camenae, 5, 2008) et sur ses enjeux médicaux et philosophiques (2014).

Presse

En plusieurs dizaines de textes, bien choisis et bien présentés, on saisit comment la nuit rassemblait déjà, pour les Anciens, les amours et la peur, le repos et les brigands, les maléfices et les mystères des origines.
Le Monde des Livres - 27/12/2013

C'est dire la variété, la richesse de ces textes qui invitent à la réflexion et à la rêverie.
Etudes - 01/12/2013

Biographies Contributeurs

Virginie Leroux

  Virginie Leroux est Maître de Conférences en littérature et civilisation latines à l'Université de Reims et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Elle a publié les Juvenilia de l’humaniste Marc-Antoine de Muret (Genève, Droz, 2009) et un ouvrage collectif sur La mythologie classique dans la littérature néo-latine (Clermont-Ferrand, Erga, 2011). Elle travaille depuis plusieurs années sur le sommeil de l’Antiquité à la Renaissance : elle a co-dirigé plusieurs volumes collectifs (Visages contradictoires du sommeil de l’Antiquité à la renaissance, revue Camenae, 5, 2008 ; Le Sommeil. Approches médicales et philosophiques de l’Antiquité à la Renaissance, Champion, 2013) et elle prépare un livre sur l’imaginaire latin du sommeil.

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