- XII + 468 pages
- Index
- Livre broché
- 12.5 x 19.5 cm
- Français, Latin
- Classiques de l'histoire au Moyen Âge
- N° dans la collection : 30
- Première publication : 01/01/1972
- Dernier tirage : 2019
- CLIL : 3386
- EAN13 : 9782251340395
- Code distributeur : 07651
Histoire de Louis XI. Tome III : 1477-1483
Livres VI et VII
Texte établi et traduit par : Charles Samaran, Texte établi et traduit par : Monique-Cécile Garand, Index de : Geneviève Grand
Présentation
L’Histoire de Louis XI rédigée par Thomas Basin a suivi de près l’Histoire de Charles VII. Formée de sept livres, elle a probablement été composée entre 1473 et 1477.
De même que son Histoire de Charles VII, son témoignage n’est ni une histoire officielle, ni un recueil de notes annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l’ambition d’écrire l’histoire à la manière antique, et d’être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l’enseignement moral et politique, il veut que l’histoire soit une école et qu’elle serve d’exemple aux générations.
Basin est un historien « engagé » : ses jugements sont chargés d’idées préconçues en faveur de la maison de Bourgogne, dans les domaines de laquelle il a longuement trouvé asile, et d’autre part, de passion personnelle contre Louis XI, qui semble avoir nourri des sentiments hostiles à son égard et à l’égard de sa famille — il dresse en effet un portrait particulièrement incisif, voire cruel, du fils de Charles VII.
Enfin, si pendant les premières années du règne de Louis XI, jusqu’en 1469, Basin a pu voir se dérouler sous ses yeux beaucoup d’épisodes qu’il raconte et auxquels il a parfois pris une part personnelle, il n’a pu en revanche de 1469 à 1483 se renseigner autrement qu’en consultant des documents écrits ou en utilisant des sources orales, sauf pour les événements qui se sont passés dans les possessions bourguignonnes, et spécialement à Utrecht. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.
Biographies Contributeurs
Thomas Basin
Historien français né en 1412 et mort en 1491, Thomas Basin étudie à l’université de Paris, puis à Pavie et Louvain, avant d’embrasser une carrière ecclésiastique. Des voyages nombreux le conduisent en Hollande, en Italie, puis en Hongrie. De retour dans sa ville natale, ses études universitaires et ses relations avec de grands personnages rencontrés en Italie (dont le pape Eugène IV) lui valent d’être nommé chanoine de Bayeux, vicaire général de Rouen, puis en 1447 évêque-comte de Lisieux, à l’âge de trente-cinq ans. La Normandie est alors encore en grande partie anglaise. Lorsqu’en 1449 l’armée française paraît sous les murs de Lisieux, Basin se rallie à Charles VII. Nommé conseiller du roi, il prend part au gouvernement. Mais pour ne pas avoir soutenu le dauphin Louis et avoir donné son appui à son frère Charles, il encoure les rigueurs du rebelle devenu roi sous le nom de Louis XI. Contraint de se réfugier auprès du duc de Bourgogne, Basin accepte cependant les avances du roi afin de se réconcilier avec lui et devient chancelier de Roussillon. Ce poste lui paraît peu sûr et il décide de rompre définitivement. Il vit ensuite en exil à Louvain, Trèves, puis à Utrecht. On lui doit, entre autres œuvres, l’Histoire de Charles VII et l’Histoire de Louis XI, qui constituent d’importants témoignages sur son temps, ainsi qu’une Consultation pour la révision du procès de Jeanne d’Arc, où il soutient la nullité du procès de Rouen (1453), et son Apologie, œuvre autobiographique.
Table des matières
INTRODUCTION
QUELQUES REMARQUES
LIVRE VI
I. C'est sans regret, mais au contraire avec satisfaction, que fut accueillie la mort du duc Charles dans ses États de Flandre et de Brabant ; des mouvements et des séditions populaires la suivirent aussitôt
II. Le roi de France occupe sans désemparer plusieurs places de Picardie ; ambassade à lui envoyée par les Gantois
III. Pourquoi et comment, après le retour des ambassadeurs, les États des Flandres réunis à Gand repoussèrent les conditions du roi de France
IV. Conda,mnation et exécution du chancelier du feu duc et du sire de Humbercourt
V. Politique gantoise du duc de Clèves ; deux ambassades, l'une du roi à la princesse, l'autre de la princesse et de ses gens au roi
VI. Ambassade de l'empereur Frédéric à Gand ; mariage par « paroles de présent » entre la princesse, en personne, et Maximilien, par procureur qualifié
VII. Le roi s'empare sans coup férir du duché de Bourgogne ; premier siège de Dole
VIII. Le roi s'empare d'Arras par les armes ; soumission volontaire de Cambrai
IX. Assaut donné à Avesnes; mort du duc de Gueldre ; défaite et mise en fuite de l'armée flamande
X. Étonnement que le roi n'ait pas exploité ses succès avant l'arrivée de Maximilien. Il se désintéresse de ce qu'il avait si bien commencé ; ses troupes pendant ce temps se livrent seulement à quelques courses et à des dévastations
XI. Venue en Flandre de Maximilien, duc d'Autriche. Français et Flamands, avec des fortunes diverses, font des courses variées et ravagent les campagnes
XII. Le roi, se trouvant aux environs d'Arras, et le duc d'Autriche aux environs de Pont-à-Vendin avec une forte armée, signent une trêve d'une année, mal observée
XIII. Projet de réunion, à Cambrai, d'une assemblée où il serait traité de la paix. Insuccès de ce projet
XIV. Le roi, voyant l'inobservation des trêves, envoie son armée en Bourgogne ; il conquiert toute la Comté et détruit Dole avant même que le délai fixé pour la trêve soit écoulé
XV. Combat livré contre les Français par le duc d'Autriche et les Flamands entre Thérouanne et Hesdin
XVI. Grandes prises des pirates normands sur les pêcheurs flamands et hollandais ; le très rude hiver de 1479
XVII. Conjuration des Pazzi et de leurs partisans à Florence ; apaisement final de l'agitation
XVIII. Comment les Turcs ravagèrent Otrante, ville de Pouille, et comment ils en furent chassés
XIX. Lamentable mort de Marie, fille unique de Charles, duc de Bourgogne, duchesse d'Autriche.
XX. De très graves troubles se produisent à Utrecht. Prise de Leyde, en Hollande, par les Hoecks (ou Guelfes) ; recouvrement de celle-ci
XXI. Le sire d'Egmont s'empare de Dordrecht, après en avoir chassé les Hoecks ; mesures prises par le duc d'Autriche contre les gens d'Utrecht
XXII. Les gens d'Utrecht, rebelles à leur évêque, donnent asile au sire de Montfort
XXIII. Les Trajectins, dans leur désir de se rapprocher de leur évêque et du duc d'Autriche, s'efforcent de chasser le sire de Montfort et les exilés ; leurs efforts restent vains
XXIV. L'évêque d'Utrecht installe des garnisons à Wick, Rhenen et Yselstein ; ces garnisons d'une part, et les autres routiers qui emplissent Utrecht, d'autre part, brûlent et pillent tous les environs
XXV. Prise de Naerden par les routiers d'Utrecht ; les Hollandais sont mis en fuite par les gens de cette ville à la tour de Waert qu'ils assiégeaient ; ils tentent de se concilier le duc d'Autriche, après avoir mis à l'écart leur évêque
XXVI. Les gens d'Utrecht s'adressent, pour défendre leur pays, à Engilbert, frère du duc de Clèves ; ils sont battus le jour de saint Étienne ; grande désolation dans la ville
XXVII. Les routiers d'Utrecht attaquent Vianen ; désastre d'Amersford ; les gens d'Utrecht tiennent diverses assemblées soi-disant destinées à traiter de la paix
XXVIII. Engilbert fait frapper monnaie ; ses faits et gestes ; siège d'Yselstein
XXIX. Meurtre exécrable et sacrilège de l'évêque de Liège par Guillaume d'Aremberch, dans le succès et le secours de qui les Trajectins rebelles mettaient toute leur espérance
XXX. Après son entrée dans Liège, le même sacrilège force le clergé de la ville à élire pour évêque son propre fils. Opposition des Brabançons à sa tentative
XXXI. Vains espoirs mis par les gens d'Utrecht dans le secours d'abord du roi de France, ensuite du duc de Clèves, et enfin du susdit sacrilège Arenbergh. Ils sont honteusement déçus
XXXII. Censures ecclésiastiques et interdits promulgués contre les rebelles d'Utrecht et certaines localités; les rebelles s'opposent par la force à leur observation
XXXIII. Paix conclue entre Louis, roi de France, et Maximilien, duc d'Autriche.
LIVRE VII
I. Grande joie ressentie de part et d'autre à l'annonce de la paix conclue entre le roi et l'archiduc Maximilien ; la fille de celui-ci est amenée à son époux en France
II. Mort prématurée d'Édouard, roi d 'Angleterre ; son frère Richard, duc de Glocester, s'empare du royaume
III. Révolte des gens d'Utrecht contre leurs seigneurs qu'ils emprisonnent ; leur conduite stupide
IV. Longue suite de malheurs à Utrecht par la méchanceté de ses oppresseurs
V. Comment les meilleurs habitants d'Utrecht secouèrent le joug tyrannique de leurs seigneurs, emprisonnèrent ceux-ci et accueillirent dans leur ville leur excellent évêque, aux applaudissements de tous
VI. Peu après, sous la conduite d'Henri de Nyevelde, aidé par les gens de Clèves et d' Amersford, la ville d'Utrecht est prise à la suite d'une attaque nocturne, l'évêque fait prisonnier, les tyrans délivrés et Engilbert de Clèves rétabli
VII. Le duc d'Autriche met le siège devant Utrecht ; événements qui s'y produisirent à cette occasion
VIII. Reddition d'Utrecht; excuses de l'auteur pour avoir introduit le récit de ces événements dans une vie de Louis XI ; mort de ce dernier
IX. Comportement habituel du roi Louis ; ses manières diverses de chasser
X. Diverses habitudes du roi Louis — Sa générosité
XI. Sur sa clémence, mais plutôt sur sa cruauté
XII. Sagesse et prudence du roi Louis
XIII. Son esprit de justice
XIV. Comment sans nécessité ni même utilité il a écrasé le royaume des dépenses causées par les milices et d'impôts exorbitants
XV. Où il est encore une fois question de sa justice
XVI. De sa vaillance et de son courage au combat
XVII. Sur le même sujet : sa tempérance
XVIII. De sa religion et de sa charité
XIX. Ses aumônes et ses offrandes
XX. Quels p;rélats il mit à la tête des églises du royaume et du Dauphiné, et de quelle façon. Quels furent ceux qu'il en chassa
XXI. Comparaison de sa conduite avec celle de son père au regard de la modération et de la prudence
XXII. Où l'on compare le comportement du père et du fils en ce qui touche la justice et la foi jurée
XXIII. Où l'on compare le comportement du père et du fils en ce qui concerne la grandeur d'âme, le culte divin et la religion
XXIV. Où l'on compare le comportement de Louis avec celui des tyrans de l'Antiquité.
Brève épitaphe de Louis
APPENDICE I (P. C. BOEREN)
APPENDICE II (G. GRAND)
TABLE DES SOMMAIRES DE L'HISTOIRE DE LOUIS XI. TROIS TOMES
INDEX DES TROIS TOMES
Informations détaillée
- XII + 468 pages
- Index
- Livre broché
- 12.5 x 19.5 cm
- Français, Latin
- Classiques de l'histoire au Moyen Âge
- N° dans la collection : 30
- Première publication : 01/01/1972
- Dernier tirage : 2019
- CLIL : 3386
- EAN13 : 9782251340395
- Code distributeur : 07651