Paradoxes / Paradossi
  • LXXXI + 672 pages
  • Index, Bibliographie
  • Livre broché
  • 12.7 x 19.3 cm
  • Français, Italien
  • Bibliothèque italienne
  • N° dans la collection : 32
  • Parution :
  • CLIL : 3506
  • EAN13 : 9782251730356
  • Code distributeur : 43857

Paradoxes / Paradossi

Introduction de : Antonio Corsaro, Traduit par : Marie-Françoise Piéjus

Présentation

« Pourquoi les philosophes de notre temps ne s'efforcent-ils pas d’arracher du sein des hommes cet appétit démesuré de régner, qui d’ailleurs ne procède que d’une volonté de mal ? Partout où règnent les hommes avides de domination, on trouve toujours bien peu de justice, les riches piétinent les pauvres et les nobles outragent les roturiers.

Pour ma part j’ai souvent dit que je désirerais vivement que l’on observât une vieille coutume de l’île de Taprobane, où l’on choisissait pout prince celui qui était le plus valeureux et le plus soucieux du bien des sujets, et si d’aventure il venait à s’éloigner du droit chemin, on le déposait également par la volonté du peuple… Je voudrais que celui qui doit devenir notre prince y fût contraint par la force, qu’il n’y accédât pas par voie héréditaire, qu’il n’obtînt pas non plus le pouvoir par lui-même, soit par les rames soit par la ruse ; et nul ne doit croire que cette volonté ait en moi d’autre cause que le fait d’avoir vu bien des seigneurs injustes, scélérats et ennemis jurés de leurs vassaux. »

Paradoxe VI, Qu’il n’est pas mauvais qu’un prince perde son état.

Antonio Corsaro est professeur de littérature italienne à l’Université d’Urbin.

Marie-Françoise Piéjus est professeur émérite de littérature italienne à l’Université de Paris X-Nanterre.

Maria Cristina Figorilli est chercheur en littérature à l’Université de Calabre.

Biographies Contributeurs

Ortensio Lando

Médecin et écrivain italien (Milan v. 1512 – Venise v. 1553), Ortensio Lando entra chez les Augustins sous le nom de Fra Geremio da Milano. Après avoir quitté l'habit monacal, il fit des études de médecine à Bologne et fut un voyageur infatigable (Commentaire des choses d'Italie, 1553), sillonnant la France, l’Allemagne et la Suisse. Aimant l'absurde et le paradoxe, il parodia le genre de l'oraison funèbre et laissa des satires contre les écrivains de l'Antiquité (Le Fouet des écrivains, 1550).

Antonio Corsaro

Spécialiste de la littérature de la Renaissance et professeur à l'université d'Urbino

Marie-Françoise Piéjus

Marie-Françoise Piéjus, spécialiste de littérature et civilisation italiennes (XVe et XVIe siècles), est professeur émérite à l’Université de Paris X-Nanterre.

Table des matières

Introduction par Antonio Corsaro

Chronologie

Bibliographie

Note sur le texte par Antonio Corsaro

Paradoxes / paradossi

Livre I

 Dédicace

I : Que la pauvreté vaut mieux que la richesse

II : Qu'il vaut mieux être laid que beau

III : Mieux vaut être ignorant que savant

IV : Mieux vaut être aveugle que voyant

V : Mieux vaut être fou que sage

VI : Qu'il n'est pas mauvais qu'un prince perde son état

VII : L'ivresse vaut mieux que la sobriété

VIII : Mieux vaut avoir une femme stérile que féconde

IX : Mieux vaut vivre en exil que demeurer longuement dans sa patrie

X : Mieux vaut être faible et mal portant que robuste et gaillard

XI : Il n'est pas détestable ni odieux d'avoir une femme sans honnèteté

XII : Mieux vaut pleurer que rire

XIII : La disette vaut mieux que l'abondance

XIV : Mieux vaut mourir que vivre longuement

Livre II

Dédicace

XV : Qu'il vaut mieux naître dans de petits villages que dans des villes peuplées

XVI : Qu'il vaut mieux habiter une humble maison qu'un grand palais

XVII : Qu'il n'est pas mauvais d'être blessé et battu

XVIII : Il n'est ni blâmable ni haïssable d’être bâtard

XIX : Mieux vaut être en prison qu’en liberté

XX : La guerre vaut mieux que la paix

XXI : Il ne faut pas s’attrister à la mort d’une épouse et bien sot est celui qui la pleure

XXII : Mieux vaut ne pas avoir de serviteurs qu’en avoir

XXIII : Qu’il vaut mieux naître de famille humble plutôt que célèbre et illustre

XXIV : Mieux vaut une vie modeste que splendide et fastueuse

XXV : Que la femme est de plus grande excellence que l’homme

XXVI : Qu’il vaut mieux être timide que courageux et hardi

XXVII : Que les œuvres de boccace ne sont pas dignes d’êtres lues, et en particulier les dix journées

XVIII : Que les œuvres que nous connaissons à présent sous le nom d’aristote ne sont pas d’aristote

XXIX : Qu’aristote était non seulement un ignorant mais aussi l’homme le plus mauvais de son époque

XXX : Que Cicéron ignore non seulement la philosophie, mais la rhétorique, la cosmographie et l’histoire

Paulo Mascranigo aux aimables lecteurs

Notes

Lando et les écrits paradoxaux et facétieux au xvie siècle par Maria Cristina Figorilli

Index des noms de personnes, de personnages, de lieux et de peuples cités dans les Paradoxes

Index de l’introduction, de la note philologique au texte et des appendices

Informations détaillée

  • LXXXI + 672 pages
  • Index, Bibliographie
  • Livre broché
  • 12.7 x 19.3 cm
  • Français, Italien
  • Bibliothèque italienne
  • N° dans la collection : 32
  • Parution :
  • CLIL : 3506
  • EAN13 : 9782251730356
  • Code distributeur : 43857

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