- 288 pages
- Livre broché
- 16.1 x 22.6 cm
- Encre Marine
- Parution : 15/02/2013
- CLIL : 3126
- EAN13 : 9782350880631
- Code distributeur : 45706
Du pessimisme
Présentation
L'homme ne cesse de se demander pourquoi il est malheureux. Si le pessimisme est de tout temps, il prospère pourtant à certaines époques de l'histoire. La fin de la Révolution et de l’Empire marque le retour à l’Ancien Régime qui ne fait pas rêver. Le romantisme et Schopenhauer alimentent le désespoir et s’en nourrissent. Byron, Leopardi, Chateaubriand, Poe, Baudelaire chantent le vague des passions, le spleen, l’ennui et la mélancolie. L’histoire du progrès est celle d’un désamour. La modernité est désavouée dès sa naissance. Dans un monde où Dieu se meurt et où l’homme est au plus mal, la syphilis, l’urbanisation et l’industrialisation ne laissent guère de raisons d’espérer. Porté par les plus grands écrivains, le pessimisme envahit le XIXe siècle du sud au nord de l’Europe. On s’étonne presque que Freud et la psychanalyse soient venus si tard dans une société où l’angoisse et la dépression régnaient en maîtres depuis longtemps, et à Paris plus que dans toute autre capitale. Le XXe siècle allait apporter une apocalypse pire que celle promise par les écrivains et les philosophes. Si l’Allemagne a pensé le pessimisme, la France l’a vécu passionnément et le cultive aujourd’hui avec obstination pour des raisons spécifiques que l’auteur tente de percevoir. Sans complaisance et sans militantisme, il s’interroge sur les causes d’un phénomène dont rien n’annonce la fin.
Jean-Marie PAUL a enseigné l'histoire des idées et la littérature allemande aux universités de Dijon, Nancy et Angers. Dans une perspective pluridisciplinaire, ses livres et les nombreux ouvrages qu'il a dirigés tentent de retrouver une image de l'homme telle qu'elle se construit et évolue dans la longue durée tout en affirmant des traits permanents irréductibles à la contingence des temps.
Presse
Ecrit d'une plume alerte et centrée sur le XIXe siècle dans lequel l'auteur voit avec raison un moment clé, l'essai de J.-M. Paul domine avec aisance une vaste matière.
Romantisme - 01/03/2014
"Comme si le bonheur, dans l'Hexagone, était devenu une idée ancienne. Mais depuis quand ? Et pourquoi donc ? À défaut de solution définitive, sans doute introuvable, le livre de Jean-Marie Paul contient des éléments de réponse inattendus et intéressants.""Le Monde des livres".
- 15/02/2013
Au début fut le "pessimisme métaphysique" de Schopenhauer. À partir de lui, Jean-Marie Paul "écoute" les voix (Byron, Leopardi, Poe, Baudelaire, Dostoïevski, Ibsen, Kierkegaard...) dont le coeur exprime, du spleen à la mélancolie, de l'ennui au désespoir, du désenchantement au nihilisme, les mille nuances du "noir sentiment"."Libération".
- 07/02/2013
Difficile de définir le pessimisme, tant il se manifeste de manières différentes. L'effort de syncrétisme de l'auteur le conduit à étudier aussi bien des philosophes (Schopenhauer, von Hartmann, Kierkegaard) que des poètes (Baudelaire, Mallarmé ou Leconte de Lisle) ou des romanciers, essentiellement allemands (...) et français (...) mais pas seulement (...)."Matricule des anges"
- 11/04/2013
Table des matières
Avant-propos
I. Quand l'Allemagne pense le pessimisme: Karl Philip Moritz, Schopenhauer, Eduard von Hartmann
II. Le temps de la nostalgie: Byron, Leopardi, Chateaubriand, Musset
III. Le récit de l'échec: De Goethe à Stifter
IV. Malheureux avec Dieu, malheureux sans Dieu
V. De Kierkegaard à Ibsen: le pessimisme scandinave
VI. Le dégoût français de la modernité
Épilogue: l'âge du hochet
Du même auteur
Informations détaillée
- 288 pages
- Livre broché
- 16.1 x 22.6 cm
- Encre Marine
- Parution : 15/02/2013
- CLIL : 3126
- EAN13 : 9782350880631
- Code distributeur : 45706